Le Breuil moins le Creusot, le Non et les Nouliots qui composaient la commune du Creusot avait en 1829 : 576 hab. ;
cette commune du Creusot ayant encore pris Chanliau, la Croix-Menée et Montcoy, le Breuil a en 1877 :1134 hab. ;
Et enfin, dans les mêmes conditions, il en a en 1881 : 1111 hab.

Il est incontestable que l’accroissement de population du Breuil, malgré sa séparation du Creusot et des hameaux cités comme formant la commune du Creusot, est dû à la création même des usines. Jusqu’en 1776, en effet, cette population du Breuil a été stationnaire ou à peine augmentée par suite de l’exploitation de la houille au Creusot, exploitation commencée vers 1760 par M François de la Chaise. Nous nous expliquerons mieux ci-après, alors que nous parlerons du Creusot-hameau du Breuil.

Comme faits historiques généraux, il reste à citer les suivants :

1er En 1644, « deux compagnies du régiment de Velly et une du régiment de Magaloty, séjournèrent 9 jours au Breuil ». Or, on raconte que dans le mot Velly, il faut peut-être voir Ucelles, qui est le nom d’un régiment d’infanterie crée en 1635, et qui eut pour premier colonel M. de Rubempré, que quant à Magaloty, c’était un gentilhomme florentin attiré en France par le Cardinal Mazarin et qui devint gouverneur de Valenciennes et Colonel du Royal-Italien.
Ces compagnies appartenaient sans doute aux troupes italiennes et suisses formées en partie de Condottieri, soudoyées par la France, et dont le rendez-vous général était à Sedan, troupes qu’à leur sortie d’Italie traversèrent probablement nos contrées, avant de partager avec